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À propos de moi

Le bonheur est dans la rose !

Poésie aquarellée…

« Que m’importe les chemins empruntés, il y a toujours quelque chose à découvrir… »

J’éprouve pour les vieilles pierres une tendresse toute particulière, car elles éveillent en moi une poésie familière…

Une virée vagabonde au cœur d’un hameau dissimulé sous une luxuriante végétation, s’apparente davantage à un voyage hors du temps qu’à une banale balade du dimanche.

Et bien qu’en hiver la campagne ait l’allure d’un désert absolu, la belle saison reste la plus opportune pour découvrir dans l’enchevêtrement des haies, des bâtisses aux volets dépeints empourprés de glycines et des jardins sauvageons où se réinvente la poésie aquarellée des roses*.

Une fugueuse mélancolie, m’exile parfois dans mes souvenirs teintés d’évasions champêtres à bicyclette.

Je ne résiste guère au charme désuet d’une ruelle pavée qui s’effiloche entre coins d’ombre et bordures d’hortensias aux théâtrales fleurs en pompon.

Je suis tiraillée entre ici et ailleurs…

Ma dernière halte contemplative, et non des moindres, les cimetières ruraux, n’y voyez quelconque morosité, bien au contraire les épitaphes ensevelies sous les lierres ont tant à me raconter…

« D’ici et d’ailleurs… » MOINE Corinne

Rédaction/Photos/Moine Corinne

BIBLIOTHECA BOTANICA ROSARUM

Les Roses par P..J. Redouté

-Ouvrage de 1817-


Fontaine légendaire…

Une gargouille* constitue la partie saillante d’une gouttière, permettant l’écoulement des eaux de pluie hors des murs d’une architecture.

Ouvragée d’une figure animale de style gothique, une gargouille désigne aussi toute figure sculptée évacuant de l’eau, tel un bec de bassin ou de fontaine.

*Gargouille-du latin garg signifiant gorge

Fontaine datant de 1844 Songieu (Ain)


Poésie végétale

Les ruines et les tombes abandonnées doivent au lierre son indiscutable poésie.

Ce cannibale végétal aux lianes vigoureuses détient la palme de la mauvaise réputation, pourtant des études récentes tentent à prouver qu’il est le champion de la dépollution !

Le lierre symbolise l’attachement persistant et la vie éternelle.

Seyssel ( Ain)


Ne soyez donc pas heurté !

Au XVIe siècle, on avait recours aux heurtoirs pour annoncer sa venue aux portes des habitations.

Richement décorés, les heurtoirs étaient fabriqués en métal ou en bronze.

Ce bel objet est malheureusement parti aux oubliettes, détrôné par la sonnette !

Songieu (Ain)


Pommeau funéraire à l’abandon…

Observez une pomme de pin à l’envers, vous remarquerez qu’une spirale évolue à partir de son centre, puis inversement, ce parallélisme parfait évoque la cyclicité du rythme de la vie.

Autrefois, des sculptures en pomme de pin étaient fixées à l’extrémité des toitures, des épis de faitage qui assuraient l’étanchéité d’une partie de charpente saillante.

Cimetière de Songieu (Ain)


De charmants atouts

La glycine est apparue en France vers la moitié du XIXe siècle, elle embellissait le seuil des maisons et recouvrait de ses magnifiques fleurs en cascade, murs et tonnelles.

Une glycine peut allègrement dépasser une centaine d’années.

Comme presque toutes les plantes grimpantes, elle symbolise les liens de l’amitié.

Chanaz (Savoie)


Aimer, tout un poème…

Les clématites sont les messagères de l’amour, jadis elles accompagnaient avec élégance, une demande de fiançailles ou de mariage. 

Photo réalisée le long du canal de Chanaz (Savoie)


Bleu bucolique

Des volets bleus balayés par la chaude lumière d’un jour d’été et voilà que le charme intemporel d’une maison de campagne, opère dès le premier regard.

Chaumont (Haute-Savoie)

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*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.

* Les photos estampillées LS&L, les textes sont soumis à des droits d’auteur.

Poésie champêtre sur Entremont Clarafond-Arcine

Aussi loin que je me rappelle…

 En hommage à Roger …

Dans mes souvenirs d’enfant, valsent les grelots silencieux des campanules et le port altier des roses trémières. Aussi loin que je me rappelle, les saules pleuraient le long des ruisseaux, des liserons aux trompettes triomphantes habillaient les murailles des cimetières ! Au printemps à l’horizon des villages, l’hirondelle faisait toujours le printemps. Les flonflons des kermesses se mêlaient aux feux de la Saint-Jean et les premiers jours de mai glorifiaient la procession des communiants. Sous la majesté des platanes, les fontaines me chuchotaient des légendes étranges léguées par les anciens.

Aussi loin que je me rappelle, sur les masures rampaient des glycines aux grappes éclatantes et la vigne vierge s’enchâssait dans la pierre. Juin s’embellissait d’hortensias aux pompons extravagants et le triste novembre s’éclairait des collerettes d’or des chrysanthèmes. Pommiers et cognassiers ondulaient au verger dans la fraîcheur odorante de la menthe sauvage. Qu’il était bon de s’étourdir de la rosée matinale, empreinte de l’amertume des pommes reinette et des quetsches savoureuses ! Rhubarbe et groseilles à maquereaux s’affalaient au jardin parmi les œillets de poète, les soucis et d’imposantes citrouilles. De ce fouillis touffu émergeaient orties hirsutes et ronces traîtresses ! Mes mollets d’aventurière partie à l’assaut des fruits exquis n’y ont jamais résisté !

Aussi loin que je me rappelle, les pluies tièdes d’été regorgeaient d’indicibles parfums. Sous les lumières moites d’août, les gerbes de blé tapissaient les vallons et les chars de foin dodelinaient sur les terres jusqu’à la nuit tombée. On se couronnait de bleuets et de coquelicots pour sceller la fin des moissons, comme sous le ciel d’antan, quand les moulins battaient leurs voiles de géants dans la course du vent. L’appel de l’angélus courait à travers champs, entre jours heureux et mauvais jours, entre allégresse et tristesse. La flèche en ardoise du clocher suffisait à émerveiller mes yeux, des émotions envolées comme les fumerolles de cet encens mystique embaumant ma robe blanche des dimanches de prêches.

Sur les sentiers aux broussailles ébouriffées, lorsqu’une lueur enfantine m’accompagne, alors oui je vous l’avoue du fond du cœur, je me moque éperdument des choses d’aujourd’hui !

« Aussi loin que je me rappelle… » MOINE Corinne

Rédaction/Photos/Moine Corinne

Photo authentique datant de l’été 1919/cliquez pour agrandir

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Verts pâturages

Hameau de Bange au bord du Rhône

Églantier au prés

Guirlande végétale

Regard

Ancien four à pain Bange

Entremont et Bange sont localisés sur Clarafond-Arcine commune de Haute-Savoie

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*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.

* Les photos estampillées LS&L, les textes sont soumis à des droits d’auteur.

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