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À propos de moi

Nul besoin de parcourir le monde car là où le Rhône valse en silence, là est mon bonheur !

Poésie singulière

Dans le milieu de l’aube j’ai vu votre visage silencieux et serein, ce fut un doux présage.

Vous étiez là debout dans la lumière naissante, sur la pile d’un pont*, humble mais éblouissante.

Combien ont traversé les champs et les rivières pour vous confier jadis, les prières les plus pures.

Vous leur avez montré les chemins de lumière, tous ils vous ont loué vous étiez leur armure.

D’une saison à l’autre malgré des jours fatals, souriante et radieuse, vous êtes restée Marie.

Votre silhouette blanche figée sous les étoiles, éclaire encore dans l’ombre les âmes d’aujourd’hui.

« Poésie singulière » MOINE Corinne

Rédaction/Photos/Moine Corinne

Photographie du Pont de Seyssel


Balade d’une saison à l’autre…

La nature s’abandonne au verdoyant enchantement du printemps…

Ruines du château de Chaumont Haute-Savoie


Ici, la végétation sublime une masure de sa poésie hasardeuse…

Vieille bâtisse Seyssel Ain


Un château aux pierres fantasmagoriques, m’invite à fouler son allée de verdure…

Château du Grand Mercoras Ruffieux Savoie

Géolocalisation : ici


Sous la lumière évanescente, une harmonie de couleurs mystérieuses

Vierge oratoire de Desingy Haute-Savoie

Géolocalisation : ici


Laisser le sablier des saisons couler entre mes doigts…

Fontaine gargouille Songieux Ain


Sur un fond fardé de couleurs flamboyantes, Sainte-Agathe s’enrubanne d’un nuage d’argent …

Hameau de Chaumont Haute-Savoie


À la faveur de l’hiver glacial, des nuances givrées de rose poétisent un vieux chêne solitaire…

Plateau des Daines Chaumont Haute-Savoie


Dans ce refuge de passage, m’adonner au grisant silence, ne fût-ce qu’un bref instant…

Belle balade en vers et en couleurs

Abbaye d'Hautecombe Amélie Anglefort automne bassy blessure blues botanique bricelets campagne canivet catéchisme chapelet charme Chaumont Chautagne château Chésery clarafond-arcine coutume Entremont forêt gargouille globe de mariée Hautecombe jardin Lourdes légende Massabielle missel mort Motz noël papillon patrimoine Paul Dufournet paysage Platière poupée rose Savigny seyssel shirin-yoku sylvothérapie Vuache

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*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.

* Les photos estampillées LS&L, les textes sont soumis à des droits d’auteur.

Au pied du Vuache, l’illustre hameau de Chaumont veille sur ses légendes… (Haute-Savoie)

Chaumont…

Le hameau sur le mont

Caressée par la frêle lumière du jour, Sainte-Agathe sème aux vents turbulents ses heures d’un autre temps…

Adossée à son illustre mont, comme perchée sur le toit de son monde, l’église au clocher lustré d’écailles bourdonne entre ciel et champs !

De la noirceur de ses hivers aux ritournelles fanées de ses étés passés; Chaumont veille jalousement sur son fouillis de vieux contes qui pourraient bien « soit dit en passant », vous ensorceler l’esprit !

Car sous les flancs rocailleux du Vuache, vagabondent de funestes histoires englouties par le loup sorcier des légendes….

De l’embrasure des volets mi-clos, filtrent la senteur âcre du buis béni accroché aux crucifix des chambres et la mémoire émue des vieillards, qui n’avaient nul autre désir que de voir reverdir chaque printemps, le parasol feuillu des tilleuls.

« Il n’est pas de plus tragiques poésies que les souvenirs qu’on oublie… »

Dieu qu’il s’en souvient l’auguste village, des divins matins de communions quand les enfants portaient les fleurs en couronne, tels de candides chérubins.

Comment aurait-il oublié les croix enrubannées des rogations et les amoureux des cortèges, chapeautés par le ballet étrange « des grenouilles de bénitier »* en habits du dimanche.

Noyée sous sa lucarne de verdure, la Vierge* veille sur ses enfants chéris, disparus pour l’éternité sous les lumières lascives des tonnelles empourprées de glycines, là où embaumait jadis le chapelet miraculeux des roses .

« Merci Marie de veiller sur la beauté simple des choses… »

Flânent au-dessus de la croix à jamais suspendues dans les airs, la grisante farandole de l’hirondelle voyageuse, dont le nid chevauchait la poutre bancale des granges et la prière de l’aïeul qui remerciait le ciel d’avoir offert le blé* à ses terres hostiles.

« Que Dieu tout-puissant bénisse mes champs et les petits oiseaux… »

Coiffée des rayons d’or d’un soleil triomphant, la forteresse ruinée sublime le mont « chauve » aux contreforts verdoyants..

Et qu’importe si l’histoire raisonne comme une fin amère, qu’importe si les gloires d’autrefois ne sont aujourd’hui que pierres gisantes et bouquets d’ombellifères…

Ici le vieux monde susurre à l’oreille de qui veut bien l’entendre, les soupirs énamourés des seigneurs et des bergères !

« Poésie du vieux monde » MOINE Corinne

Rédaction/Photos/Moine Corinne

Nota bene : Une excavation en forme de grotte (réplique de la grotte de Lourdes) supplantée d’une statue de la Vierge est visible depuis le chemin qui mène aux vestiges de Chaumont.

*Chaumont était autrefois le grenier à blés du Bugey, ses riches entrepôts alimentaient les marchés de Rumilly, d’Annecy et de Genève.

*Grenouilles de bénitier / femmes dévotes


Église Sainte-Agathe

Le cœur de Chaumont

Forteresse légendaire

Poètes en herbe


ké Viva Chaumont…

Le hameau de Chaumont situé en Haute-Savoie au pied du Vuache, tire son nom du latin « calvus mons » signifiant « mont chauve ». Un nom qui évoque le mont sur lequel fut édifié en l’an 1124 son château fortifié, construit à l’initiative des Comtes de Genève. L’emplacement dominant ne laisse planer aucun doute sur les intentions stratégiques d’autrefois, en effet bon nombre de nos forteresses veillaient sur des voies de communication fluviales (Rhône) ou terrestres (ici Lyon et Genève/route du sel). Si désormais ne subsistent de l’imposant château que des ruines éparses, il est à noter que l’on doit la restauration de ses vestiges à l’association : Ké Viva Chaumont et aux Chaumontois passionnés. Le joli bourg affiche quelques discrètes pépites de son histoire moyenâgeuse : un pêle-mêle de fenêtres couronnées de charmantes accolades. Les saisons qui défilent sont l’occasion de découvrir multiples facettes de ce village à la bienveillante quiétude. Son patrimoine hétéroclite saura interpeller les promeneurs amoureux des balades teintées de poésies.

Belle découverte...


Mémoire de pierres…


Légendes sur les contreforts du Vuache…

#Le grand méchant loup…

Entre 1748 et 1751, les attaques de loups furent légion sur nos territoires, les disparitions inexpliquées imputées aux cruels canidés défrayèrent les chroniques locales. Le paisible hameau de Chaumont connut son lot de tristes histoires, anecdotes fantasques ou faits véridiques, nul ne le saura probablement jamais ! Ainsi naquit sur les contreforts du Vuache, la légende des Loups-Garous, des êtres mi-hommes, mi-animaux, des hommes « sorciers » affublés d’une peau de loup** ensorcelé !

Faune de l’eau, fontaine chemin rural de l’Eluiset (Chaumont74)

#L’ours, mythe ou réalité ?

Jadis l’ours prospéra dans le massif montagneux du Vuache, mais la cohabitation de l’Homme et l’animal fut entachée d’histoires de saccages de cultures. Des battues s’organisèrent pour éradiquer le redouté plantigrade qui appréciait blés et potagers ! Un ours empaillé est visible au Muséum de Genève, tué au Salève le 17 novembre 1821, il est pour la postérité le dernier spécimen originaire de nos montagnes. Rescapé de la terrible battue de Savigny en 1818, il tenta d’échapper à ses bourreaux en franchissant les hauteurs du Salève. Mal lui en prit, car un chasseur enorgueilli par son statut de héros « sauveur des femmes, des enfants et des poireaux » lui fit la peau !

Nota Bene : Une sculpturale statue du légendaire plantigrade est érigée sur le rond-point du village de Savigny.

*Source d’inspiration « Contes et légendes au Pays du Vuache » Dominique Ernst

**Plus souvent une peau d’ours


Et si c’était vrai !

Beaucoup diront que balivernes sont les légendes, pourtant le facétieux hameau de Chaumont m’a « bel et bien » joué un drôle de tour ! Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir le vénéré clocher de St Agathe coiffé d’un cœur nuageux !

Nul doute que nos vieilles histoires ont encore de beaux jours devant elles !

À bon entendeur salut !
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*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.

* Les photos estampillées LS&L, les textes sont soumis à des droits d’auteur.

« La sagesse est une fleur merveilleuse, qui ne fane jamais »

À mon grand-père…

M’asseoir encore à tes côtés sur les talus de campagne, glisser ma main dans la tienne et se dire que le temps qui passe n’a plus d’importance…

Plonger dans ton regard émerveillé à la vue des abeilles qui s’affairent afin que vive le Monde.

C’est toi grand-père qui m’as appris que la nature fait grandir l’Homme et que celui qui l’ignore est un fourbe !

Sais-tu grand-père qu’aujourd’hui les abeilles se meurent par milliers et qu’à travers leurs ballets funèbres, le fourbe entrevoit les ténèbres de son inhumanité…

Je suis riche de ton enseignement, car tu m’as transmis la sagesse :

« Garde la en ton cœur pour toujours car c’est une fleur merveilleuse qui ne fane jamais… »

Tu te réjouissais humblement des moissons et des vieilles chansons, toi le paysan né digne fils de ta terre, poursuivant l’œuvre de tes aïeux, le dos courbé sur ta faucille, docile et résigné…

Désormais tu es la sente ombragée, où s’étiolent les parfums cramoisis des coques de châtaigniers.

Sais-tu grand-père que l’eau des rivières a le goût amer des jours qui déchantent, la terre vomit le poison de notre cupidité.

Tu es la caresse silencieuse du vent qui effleure mes yeux tristes, quand les vocalises des chardonnerets n’égayent plus les sous-bois, alors que se fut ainsi après les pluies d’autrefois.

Sais-tu aussi grand-père qu’on étouffe le chant glorieux du coq de ton enfance et que les cloches des églises sonnent le tocsin grinçant des jours sans lendemain.

Au loin, le soleil brandit le glaive de sa colère, enflammant l’horizon de présages de mauvais augures.

Pourtant certains prônent avec arrogance qu’il nous faut construire un monde meilleur, mais ils refusent d’entendre l’écho sourd qui gronde derrière le flanc des montagnes.

Gémirons-nous bientôt à voir s’éteindre pour toujours le chant radieux des oiseaux, comme si nous laissions mourir nos petits-enfants ?

Nous ne sommes que les pâles lueurs d’un monde dont nous chantons les louanges, mais que nous gâchons pour des desseins imbéciles !

L’argent est devenu le moteur de l’Humanité !

Les pierres érigées avec labeur par le passé dégringolent sous l’avidité de ceux qui nous leurrent avec des semblants de vérités !

Moi je dis mensonges !

Rude était ta vie grand-père, mais noble était ton cœur, toi le paysan pieux qui accueillait avec discernement les années sans récoltes, tel un sombre avertissement du « Tout-Puissant ».

Aux heures froides de l’hiver, quand les arbres dépouillés me clament leurs poésies muettes, j’entends ton pas bourbeux arpenter les sillons de ta terre, alors retentit allègrement dans mon cœur, la rengaine joyeuse des moissonneurs d’antan.

« L’envers du décor » MOINE Corinne

Rédaction/Photos/Moine Corinne


Lumière étrange sur la croix du Bret

Chêne centenaire

Entre ciel et terre

Soir d’orage

Poésie monochrome


Irène Boulogne a écrit

Au départ profitant de ma retraite, je voulais restituer à mes enfants et petits-enfants les souvenirs de ma mère exprimés oralement et consignés dans un cahier. Mais au fur et à mesure de leur restitution et vérification et mon intérêt personnel pour la sphère domestique paysanne, j’ai voulu développer les sujets présentés. Ceux-ci concernent davantage les aspects concrets de la vie quotidienne des femmes à cette époque à une époque où elles n’avaient aucun droit, seulement celui d’accepter, d’obéir et de travailler. Cette période a représenté aussi le passage entre la période industrielle après l’artisanat d’exception, la fin des petites exploitations où l’autoconsommation était la règle et la généralisation d’une agriculture industrielle accompagnés par le dépeuplement des campagnes pour un emploi à la ville. La pandémie actuelle permet d’ailleurs de mieux comprendre les risques de cette évolution sociétale. Ma mère trop marquée par les dommages de la guerre 14/18 avait gardé le travail comme valeur prioritaire. Ce qui a beaucoup évolué…, Vous pratiquez semble t-il avec bonheur la poésie, l’écriture et certains arts. Compliments. L’essentiel n’est-il pas d’exercer ce qui nous convient pour en faire profiter les autres. Bien sincèrement.

« La vie paysanne d’autrefois »

Visitez son site en cliquant le lien… : ici


Croix du Bret située à Chaumont Haute-Savoie

Chêne centenaire du plateau des Daines à Chaumont Haute-Savoie

Le Rhône sous Bange Clarafond-Arcine Haute-Savoie

*Désormais mes articles paraîtront une fois par mois : on ne peut pas être au four et au moulin ! À lire prochainement une histoire fascinante autour des portraits d’enfants de fin 1800… Vous pouvez également me suivre sur Facebook pour de nouveaux posts chaque semaine.

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