[metaslider id=101]

Derniers Articles

Mots d’hiver

Entrelacs de givre et de poésie...

lire la suite de l'article

Sous une pluie de feuilles

Entremont, sentiers de mes pas oubliés...

lire la suite de l'article

Un chemin de coquelicots

Balade poétique à Motz Savoie

lire la suite de l'article

À propos de moi

À mon grand-père…

M’asseoir à tes côtés sur les talus de campagne…

Glisser ma main dans la tienne et se dire que le temps qui passe n’a plus d’importance…

Plonger dans ton regard émerveillé à la vue des abeilles qui s’affairent afin que vive le Monde.

C’est toi, grand-père, qui m’as appris que la nature fait grandir l’Homme, et que celui qui l’ignore est un fourbe !

Sais-tu, grand-père, qu’aujourd’hui les abeilles se meurent par milliers, et qu’à travers leurs ballets funèbres, le fourbe entrevoit les ténèbres de son inhumanité

Je suis riche de ta sagesse :

« Garde la en ton cœur pour toujours, c’est une fleur merveilleuse qui ne fane jamais… »

Tu te réjouissais des moissons et des vieilles chansons, toi, le paysan, digne fils de la terre, poursuivant l’œuvre de tes aïeux, docile et résigné…

Désormais, tu es la sente ombragée, où s’étiolent les parfums cramoisis des coques de châtaigniers.

Sais-tu, grand-père, que l’eau des rivières a le goût amer des jours qui déchantent ?

La terre vomit le poison de notre cupidité.

Tu es la caresse silencieuse du vent qui effleure mes yeux tristes, quand les vocalises des chardonnerets n’égayent plus les sous-bois, alors que se fut ainsi, autrefois.

Sais-tu, grand-père, qu’on étouffe le chant glorieux du coq de ton enfance et que les cloches des églises sonnent le tocsin des jours sans lendemain ?

Au loin, le soleil brandit le glaive de sa colère, enflammant l’horizon de présages de mauvais augure.

Certains prônent avec arrogance, qu’il nous faut construire un monde meilleur, mais ils refusent d’entendre l’écho sourd, grondant derrière le flanc des montagnes...

Gémirons-nous bientôt à voir s’éteindre le chant radieux des oiseaux, comme si nous laissions mourir nos petits-enfants ?

Nous ne sommes que les pâles lueurs d’un monde dont nous chantons les louanges, mais que nous gâchons pour des desseins imbéciles !

L’argent est devenu le moteur de l’Humanité !

Les pierres érigées avec labeur par le passé, dégringolent sous l’avidité de ceux qui nous leurrent avec des semblants de vérités !

Moi je dis : mensonges !

Rude était ta vie, grand-père, mais noble était ton cœur, toi, le paysan pieux, qui accueillait avec discernement les années sans récoltes, tel un avertissement du « Tout-Puissant ».

Aux heures sombres de l’hiver, quand les arbres dépouillés me clament leurs poésies muettes, j’entends ton pas bourbeux arpenter les sillons de ta terre…

Alors retentit dans mon cœur, la joyeuse rengaine des moissonneurs d’antan.

« L’envers du décor » MOINE Corinne

Belle découverte…


À méditer

Si tu cherches un sens à ta vie, marches pieds nus sur mes sentiers…Tu verras : rien ne s’oublie !
Il suffit d’un instant pour se souvenir de l’essentiel…

Moine Corinne


Abbaye d'Hautecombe Amélie Anglefort automne bassy blessure blues bouquet campagne canivet catéchisme Challonges chapelet Chapelle du Retord Chaumont Chindrieux château Chésery clarafond-arcine dorches enfance Entremont forêt gargouille glycine Hautecombe Ké Viva Chaumont Lourdes légende Massabielle missel Motz oratoire patrimoine Platière Pouilly poupée Rhône rose Sabine Sicaud seyssel shirin-yoku sylvothérapie Volland Vuache

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est le-saule-et-leglantine_logo-3.png.

en apprendre plus