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À propos de moi

Les secrets en bouquet…

« Il fut un temps où l’on trouvait au bord des chemins plus de secours que dans bien des armoires à pharmacie ! »


Dans le monde d’avant la science, les herbes qu’on appelait « simples » recelaient des vertus immenses.

Des compagnes végétales que nos anciens connaissaient comme on connaît un visage aimé.

Mes grands-parents ne firent pas exception à la règle…

J’ai grandi dans le giron d’une ferme familiale, là où les plantes avaient encore voix au chapitre.

Pour autant, dans cette nouvelle rubrique, il ne sera guère question d’usages médicinaux, mais plutôt des croyances populaires qui entourent les herbes sauvages.

Le millepertuis, que l’on glissait autrefois sous l’oreiller pour chasser les mauvais songes, s’appelait aussi chasse-diable.

Ces récits étranges, transmis au coin du feu sans qu’on en connaisse toujours l’origine, ont longtemps guidé la main des paysans et des vieilles femmes.


Qu’est-ce qu’une « simple » ?

Dans la tradition héritée du Moyen Âge, une simple désigne une plante médicinale utilisée seule, sans mélange complexe — juste cueillie, séchée, infusée ou macérée — afin de soigner les maux du corps ou de l’âme.

Le mot « simple » traduit l’idée d’un remède sans artifice, à l’opposé des préparations alchimiques ou des potions complexes.

Il peut s’agir de :

  • Plantes entières : mélisse, ortie, armoise…
  • Racines : gentiane, valériane, réglisse…
  • Résines : myrrhe, encens, résine de pin…

On retrouve trace des simples dans les jardins des monastères, mais également dans les herbiers anciens et les traités de médecine populaire.*


🌼 Source Pierre Lieutaghi, Paul Sébillot et Jean-Michel Guilcher


Et les plantes sauvages alors ?

Beaucoup de plantes médicinales poussent à l’état sauvage — l’ortie, la mauve, le plantain, l’achillée millefeuille, etc…

Toutefois, certaines plantes dites sauvages ne sont pas médicinales : elles peuvent être toxiques (comme la cigüe ou la belladone).

D’autres se prêtent à l’usage alimentaire ou tinctorial, sans vocation thérapeutique.

Et certaines simples, telles la mélisse ou la valériane sont cultivées dans les jardins de tout un chacun.


La nature fait bien les choses !

Ce célèbre dicton, mentionné dans un recueil de maximes rurales du XVIIᵉ siècle, exprime une idée profondément enracinée dans la culture paysanne — la nature possède un équilibre que l’homme ferait bien d’observer !

À bon entendeur, salut !

❁❁❁ 𝓑𝓸𝓾𝓺𝓾𝓮𝓽 𝓼𝓪𝓾𝓿𝓪𝓰𝓮 ❁❁❁ un hommage aux traditions oubliées…

Anglefort asphalte automne blues bonbon violette campagne canivet catéchisme cercueil Challonges Chanay chapelet Chaumont château Chésery clarafond-arcine confiture Croix de Penet dorches Entremont forêt globe de mariée Hautecombe Jura Ké Viva Chaumont loup-garou Lourdes légende marquise Massabielle Motz Moumen noël oratoire patrimoine Platière poupée Poupée coquelicot Rhône Saint-Claude seyssel shirin-yoku sylvothérapie Volland Vuache

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Aussi loin que je me rappelle…

Dans mes souvenirs d’enfant, valsent les grelots silencieux des campanules et le port altier des roses trémières…

Aussi loin que je me rappelle, les saules pleuraient le long des ruisseaux, des liserons aux trompettes triomphantes habillaient les murailles des cimetières

Au printemps, à l’horizon des villages, l’hirondelle faisait toujours le printemps.

Les flonflons des kermesses se mêlaient aux feux de la Saint-Jean, et les premiers jours de mai glorifiaient la procession des communiants.

Sous la majesté des platanes, les fontaines me chuchotaient des légendes étranges léguées par les anciens.

Aussi loin que je me rappelle, sur les masures rampaient des glycines aux grappes éclatantes, et la vigne vierge s’enchâssait dans la pierre.

Juin s’embellissait d’hortensias aux pompons extravagants, et le triste novembre s’illuminait des collerettes d’or des chrysanthèmes.

Aussi loin que je me rappelle, pommiers et cognassiers ondulaient au verger dans la fraîcheur odorante de la menthe sauvage.

Qu’il était bon de s’étourdir de cette rosée matinale, empreinte de l’amertume des pommes reinette et des quetsches savoureuses !

Rhubarbe, groseilles à maquereaux s’affalaient au jardin parmi les œillets de poète, les soucis et d’imposantes citrouilles.

De ce fouillis touffu émergeaient orties hirsutes et ronces traîtresses : mes mollets d’aventurière partie à l’assaut des fruits exquis, n’y ont jamais résisté !

Aussi loin que je me rappelle, les pluies tièdes d’été regorgeaient d’indicibles parfums.

Sous les lumières moites d’août, les gerbes de blé tapissaient les vallons et les chars de foin dodelinaient sur les terres jusqu’à la nuit tombée.

On se couronnait de bleuets et de coquelicots pour sceller la fin des moissons, comme sous le ciel d’antan, quand les moulins battaient leurs voiles de géants dans la course du vent.

L’appel de l’angélus courait à travers champs, entre jours heureux et mauvais jours, entre allégresse et tristesse.

Le clocher en ardoise suffisait à émerveiller mes yeux — des émotions envolées comme les fumerolles de cet encens mystique embaumant ma robe blanche des dimanches de prêches.

Sur les sentiers aux broussailles ébouriffées, lorsqu’une lueur enfantine m’accompagne…

Alors oui, je vous l’avoue du fond du cœur, je me moque éperdument des choses d’aujourd’hui !

« Aussi loin que je me rappelle… » MOINE Corinne

Belle balade nostalgique…


À méditer..

Qu’ils étaient doux ces jours de mon enfance, où toujours gai, sans soucis, sans chagrin, je coulais ma douce existence, sans songer au lendemain

Gérard de Nerval (1808-1858)


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