Silence, bain de forêt !
Les arbres ont beaucoup de choses à nous dire, à nous de les écouter...
lire la suite de l'articleLes arbres ont beaucoup de choses à nous dire, à nous de les écouter...
lire la suite de l'articleMes mots rayonnent comme les fleurs des champs, ils s’envolent par monts et par vaux, puis rebondissent jusqu’aux brumes d’or du firmament, là où mes chers anges se mirent au couchant…
Ils s’en vont courtiser le hasard, enrubannés du velours rouge des coquelicots, une étoile chanceuse les accompagne, car mes mots sont parés de lumière pour illuminer l’horizon de divins reflets blonds.
Plus haut toujours plus haut, mes mots étourdissent le vent de mille chansons joyeuses, transformant les haillons des maussades hivers, en robes de bal, légères et merveilleuses.
Des mots pour raconter la fraîcheur candide de l’enfance, les bonheurs aux parfums d’œillet mignardise et la caresse maussade des chrysanthèmes qui fleurissent les tombes des êtres aimés.
Rien ne meurt jamais dans l’autel sacré de la mémoire, les mots dansent en cadence comme les flonflons des guinguettes de village, ils chuchotent à la pluie, à la brise, à l’orage.
Aux jours des soupirs amers, mes mots se troublent et glissent sur mes joues en larmes d’une pâleur éphémère.
Quand cette amertume vagabonde, laisse mes yeux vides de l’ardente braise, les mots de la mélancolie déroulent des spirales de poésies célestes, serties d’étoiles d’amour.
Sur un coussin d’écume argent, la fée complice de mes nuits sans lune, a déposé pour moi une offrande triomphante, des mots incandescents qui transforment mes tourments en apaisants délices.
Tout renaît, tout s’efface ne reste que les mots aux pouvoirs salutaires pour garder en mon cœur, une fleur vivace habillée de regrets et de folles espérances.
« Écoute le vent chanter dans les blés » MOINE Corinne
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Rédaction//Photos/Moine Corinne.
*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.
*Les photos estampillées LS&L sont soumises à des droits d’auteur.
Églantine…
Muses rieuses, vous dormez aux cœurs fardés des fleurs en des constellations silencieuses…
Orbes étranges, vos cheveux d’ange s’entremêlent dans la course du vent.
Mirage de l’éther, formes étranges drapées d’ombres légères, vous semez sur la quiétude des chemins, vos rires éclatants et mutins…
Forêts, rivières, respirent de charmantes chimères aux chants glorieux, bien loin de l’Homme avide et orgueilleux.
Dômes célestes, urnes terrestres cachent d’un voile sacré, des myriades de regards cristallins.
Sous les nuits d’or de juillet ou sous les frimas de décembre, trône un monde enchanteur constellé de messages et de hasards, de prouesses entrelacées entre les cimes et les brouillards.
Ainsi reviennent jusqu’à la fin des temps, les nuits après les jours, les fruits après les bourgeons, les printemps après les hivers, muant les sentiers ombragés en aventures parsemées de mystères.
« Pieds nus sous la lune » MOINE Corinne
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Une feuille d’églantier suspendue au-dessus de sa porte d’entrée protège des sortilèges. Le nom de « rosier des chiens/rosa canina » vient de la propriété attribuée autrefois à la racine de cette plante censée guérir les morsures de chiens enragés.
Surnommée « bois de mai » ou « épine de mai », l’aubépine est un arbrisseau de légende. Jadis, dans de nombreuses régions françaises, quand le printemps s’annonçait, on déposait à l’intention des fées, des couronnes d’aubépine sur les haies dans l’espoir d’obtenir en retour quelques grâces…
Ses petites baies rouges automnales sont appelées « poire aux oiseaux ».
Selon une légende ancienne issue de nos régions montagneuses, cet ail sauvage poussant à profusion au printemps dans les sous-bois, était la première nourriture « purgative » des ours au sortir de leur hibernation.
Trois marrons en poche… adieu les rhumatismes !
Le cataplasme* de marrons était un remède antirhumatismal couramment pratiqué dans les campagnes d’antan. Pour faire simple, glissez dans votre poche trois marrons fraîchement ramassés, vous bénéficierez de leurs bienfaits.
Jetez-les quand ils sont secs…
*Inciser les marrons, les cuire dans de l’eau pour les attendrir. Épluchez, passez au pilon en ajoutant un peu d’eau chaude afin d’obtenir une pommade. Appliquez en cataplasme sur les endroits douloureux.
Attention, le fruit du marronnier n’est pas comestible, ne pas confondre avec la châtaigne !
Photos réalisées dans les sous-bois au pied du Vuache
Les illustrations botaniques sont du domaine public
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Les nuits de pleine lune sont selon la légende, propices à la danse des fées
Mais si cette gracieuse farandole anime joyeusement les confins de l’éther, elle pourrait bien vous illusionner, surtout si votre regard tente de percer le mystère du petit peuple invisible de la Nature.
Certes vous danserez en belle compagnie, la nuit durant, grisé par la grâce hypnotique des diaphanes demoiselles ailées…
Cependant vous paierez fort cher votre indécente curiosité et vos déhanchés enchantés. Car qu’elle ne sera pas votre stupeur à vous voir réveillé sous la rosée matinale, au milieu d’un cercle à l’herbe touffue, oui mais dans un monde totalement inconnu !
Dommage pour votre salut !
Une centaine d’années se sera alors écoulée et vous perdrez la raison tant effrayé que vous serez de ne rien reconnaitre autour de vous !
À bon entendeur, salut !
« Farandole de fées » Moine Corinne
Rédaction/Photos/Moine Corinne.
*Les textes sont l’entière propriété intellectuelle de la rédactrice.
*Les photos estampillées LS&L sont soumises à des droits d’auteur.
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